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La violence

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Mieux comprendre

La violence, c’est bien plus que des coups physiques. Elle est définie comme « toute manifestation de force, de forme verbale, écrite, physique, psychologique ou sexuelle, exercée intentionnellement contre une personne, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse, de la léser, de la blesser ou de l’opprimer en s’attaquant à son intégrité ou à son bien-être psychologique ou physique, à ses droits ou à ses biens » (source : MEES, 2019).

 

On ne peut nier l’importance et la gravité de la violence chez les jeunes. Qu’elle soit en ligne ou non, la violence qui prend la forme de rumeurs ou d’exclusion (agressivité indirecte) fait aussi mal que les coups et les menaces (agressivité directe). Les nombreuses conséquences de la violence, surtout de l’intimidation, sur la santé physique et mentale, le bien-être et la réussite éducative sont bien connues. Elles concernent toutes les personnes impliquées directement ou non, que ce soit la victime, l’auteur, le témoin ou même l’entourage.

 

En tant que parents, nous souhaitons tous que nos jeunes puissent vivre des relations égalitaires, harmonieuses et respectueuses. Le développement d’habiletés sociales et de gestion des émotions, le respect des autres ainsi que des milieux de vie sécuritaires et bienveillants sont d’importants facteurs qui contribuent à diminuer la violence.

 

La violence ne doit jamais être tolérée, peu importe sa forme.

La violence et les ados en Montérégie

38 % des garçons et 26 % des filles ont affirmé avoir subi de la violence à l’école ou sur le chemin de l’école;

• À l’école ou sur le chemin de l’école, 28 % des ados ont été victimes de menaces verbales, 10 % d’agressions physiques, 4 % d’agression par des membres de gang et 2 % de taxage.

• La cyberintimidation a été vécue par 6 % des ados;

• Seulement le quart des adolescents ont rapporté n’avoir été ni victimes, ni auteurs de violence;

67 % des filles et 60 % des garçons ont affirmé avoir commis des gestes d’agressivité indirecte (parler dans le dos de quelqu’un, exclure une personne d’un groupe, lancer une rumeur, etc.).

Envie d’en apprendre davantage?

Découvrez plus de statistiques, des faits marquants et des pistes d’action pour la famille, l’école et la communauté via nos fiches informatives.

Mieux accompagner

Communiquer

  • Saisissez les opportunités pour discuter des gestes de violence et de leurs impacts. N’oubliez pas que tant la victime que l’auteur ou le témoin peut en être affecté;
  • Adoptez un discours et des comportements qui mettent en valeur l’égalité, le respect et la tolérance; évitez les préjugés, les stéréotypes et le recours à la violence.

Superviser/Encadrer

  • Établissez clairement les comportements attendus et les comportements inacceptables et cela dans toutes les sphères de la vie de votre jeune (école, maison, sport, loisir, réseaux sociaux, etc.);
  • Collaborez avec l’école et les autres milieux fréquentés par votre ado dans la prévention et les interventions en lien avec la violence et l’intimidation.

Soutenir

  • Si votre ado est victime, témoin ou qu’il pose des gestes de violence : réagissez, entre autres, en discutant de la situation, en contactant l’école et en demandant de l’aide d’un professionnel;
  • Encouragez votre jeune à dénoncer la violence;
  • Aidez votre ado à renforcer son estime personnelle (le valoriser, l’aider à reconnaître ses forces et ses limites, lui donner des occasions de se réaliser, etc.) et à développer des moyens non agressifs pour gérer sa colère  (relaxation, respiration, retrait, contrôle des impulsions, activité physique, arts, etc.).

Agir sur l'environnement à la maison

L’écoute active c’est d’écouter les propos de son jeune, vérifier ce qu’il en pense, répondre simplement et s’assurer d’avoir bien compris. Pour en savoir plus, consulter la capsule Mosaïk numéro 8 M’intéresser à mon jeune, c’est l’écouter!

Père discutant avec un adolescent

Trucs et astuces

Ne tolérez aucune forme de violence : comme adulte vous devez la reconnaître, intervenir et aller chercher de l’aide.

En bref

Même si la proportion de jeunes qui subissent de la violence a diminué au cours des dernières années, ils sont encore trop nombreux à la vivre. En matière de violence, c’est tolérance zéro et tous doivent agir!

Ressources et outils pratiques

1. Pour vous soutenir:

Si vous vivez une situation qui vous préoccupe, il ne faut pas hésiter à en parler ou à consulter un∙e intervenant∙e ou un∙e professionnel∙le de la santé et des services sociaux :

Organismes communautaires : maison de la famille, maison des jeunes, etc.

Certains organismes communautaires offrent un programme de soutien aux parents d’ados. Informez-vous auprès des organismes près de chez vous.

Intervenant∙e∙s scolaires

2. Pour en savoir plus :

Violence dans les activités sportives : SportBienêtre.ca
Ministère de la Famille – intimidation

Consultez également notre section En mode ado portant sur les conflits :

Si votre sécurité ou celle de votre ado est menacée, composez le 9-1-1 ou contactez le service de police de votre municipalité.

Le service de police peut vous aider dans les cas de violence, intimidation, prévention des gangs de rue, délinquance et autres infractions.

Dernière mise à jour : février 2020

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